et…
Bonne Année 2011
Pour un monde plus juste et plus humain.
INFORMATION Social & Culturel Votre C.E. organise, une Journée de détente à Metz… le 25 septembre 2010 Dans un cadre Calme & Verdoyant tous les salariés SCHINDLER sont cordialement invités à une…
Vos contacts pour la journée pêche du 25 septembre 2010: Jean-Michel JOBIN – 06 80 99 45 40 Marc PEYRONNIE – 06 80 99 45 06 info du 11 septembre 2010 |
Retraites :
L’édito de Philippe Louis pour La Lettre confédérale CFTC 1319 du 8 septembre 2010
Il faut absolument que la CFTC soit de nouveau visible dans la rue le 23 septembre, date de la prochaine mobilisation
A chaud, les manifestations organisées le 7 septembre contre le projet de réforme des retraites appellent de ma part plusieurs commentaires.
D’abord, je voudrais insister sur l’ampleur de la mobilisation : elle témoigne de l’opposition de nos concitoyens à une réforme uniquement comptable, et de la confiance qu’ils accordent aux syndicats pour faire évoluer le texte actuel.
Je souhaiterais ensuite adresser un immense merci aux militants, adhérents et sympathisants de la CFTC qui ont répondu présent à l’appel de la Confédération et sont descendus dans la rue. Il y a longtemps que le bleu CFTC n’avait pas été aussi bien mis en évidence dans une manifestation intersyndicale.
Troisième remarque : même si toutes les avancées, aussi minimes soient-elles, sont bonnes à prendre, les propositions mises sur la table du Conseil des ministres par le président de la République le 8 septembre entérinent avant tout la fin de non recevoir opposée par la majorité présidentielle à l’abandon du report de deux ans de l’âge de départ à la retraite. Et puisque le gouvernement veut parler chiffres, allons-y ! Cette mesure emblématique revient à retarder le départ à la retraite d’1,3 million de personnes.
Or, compte tenu du faible taux d’emploi des seniors (38 %), on peut estimer à 500 000 le nombre de salariés qui conserveront leur emploi jusqu’à 62 ans, au détriment des demandeurs d’emplois et des jeunes. Quant aux 800 000 restants, au lieu de partir à la retraite, ils iront pointer au chômage ou percevront des revenus de substitution (RSA, invalidité…). D’où cette question : a-t-on le droit de remplacer des retraités par des exclus ?
Pour la CFTC, c’est inconcevable ! Tant que nous n’aurons pas la garantie que ces 800 000 personnes ne basculeront pas dans la précarité, nous nous opposerons à la réforme.
Pour faire valoir nos arguments, il faut absolument que la CFTC soit de nouveau visible le 23 septembre, date de la prochaine mobilisation.
Philippe Louis
Secrétaire général
Le 10 août, un technicien de Schindler avait mis fin à ses jours dans la gaine d’ascenseur d’un immeuble d’Albi.
Pour sa famille, qui envisage de saisir la justice, ce geste est la conséquence d’une «anxiété professionnelle». Pourquoi un homme qui aimait son travail et était si dévoué à son entreprise en est-il venu à mettre fin à ses jours, en se faisant écraser par un des ascenseurs dont il assurait habituellement la maintenance dans un immeuble d’Albi ? Depuis le 10 août et la découverte du drame avenue Foch, cette question hante la famille et les collègues de travail de François Leiro. Ils sont persuadés que le suicide de ce Saint-Juérien de 41 ans, « un excellent technicien sorti major de sa promotion à l’issue de son stage dans le centre de formation de Schindler en 1991 », est directement lié à la pression qu’il subissait, depuis plusieurs mois, dans son entreprise. Du reste, ce célibataire qui résidait chez sa mère à Saint-Juéry, a laissé une lettre pour expliquer son geste, dans la chambre de l’hôpital du Bon-Sauveur d’Albi où il était soigné pour une dépression.La famille Leiro veut rétablir certains faits (1). Si elle n’a pas encore saisi la justice, son intention est claire quand elle affirme: «A ce jour, et sous réserve de l’évolution de ce dossier que la famille n’entend pas clore, le lieu du drame est révélateur du malaise et de l’anxiété d’origine professionnelle qui ont malheureusement coûté la vie à la victime ». Patrick Garcia, délégué CGT de Schindler Toulouse, est beaucoup plus explicite : « A nos yeux, cet acte désespéré est symbolique et chargé d’un message par le choix du lieu. Se suicider dans un ascenseur quand on est ascensoriste, c’est vraiment pour montrer du doigt les responsables ».
François Leiro, « un très gentil garçon qui connaissait bien son métier », était pourtant dans le collimateur de son employeur. En l’espace de quelques mois, il avait fait l’objet de deux avertissements, le premier étant accompagné de deux jours de mise à pied. Pour quels motifs ?
Selon François Lucas, directeur des ressources humaines, joint hier au siège du groupe à Vélizy, « la sanction de décembre 2009 portait sur une fausse déclaration d’ordre de travail et le 22 juin, nous lui avons remis en main propre une lettre d’avertissement : il avait manqué de rigueur dans le respect de la procédure et des éléments ayant trait à la sécurité des usagers ».
La CGT a une tout autre version : « Fin 2009, ils l’ont convoqué par rapport aux heures supplémentaires. Sur son agence, c’est lui qui en faisait le plus. En juin, ils l’ont reconvoqué pour des motifs dérisoires, par exemple le fait d’avoir oublié d’éteindre la lumière dans une machinerie. La vérité, c’est qu’ils voulaient se débarrasser de lui. Ils l’ont poussé à bout et il est tombé malade ».
Syndicat et direction s’entendent au moins sur un point : « C’est un métier qui comporte sa part de stress ».
Un stress, voire une pression que François Leiro, qui ne s’entendait pas bien avec sa chef de service, n’aurait plus eu la force de supporter ?
Le 13 août, lors de ses obsèques dans le petit cimetière d’Arthès, une de ses amies avait lancé ces mots : « Son dévouement total et une grande injustice à son égard l’on mené à sa perte ».
À Saint-Juéry, ses copains de l’association Lo Capial, où François animait la section VTT, sont inconsolables. Ils envisagent d’organiser une course qui portera son nom. « Si on recherche la vérité sur ce drame, c’est d’abord pour rendre à François son honneur », confie un membre de sa famille.
La Dépèche.fr du 10 septembre 2010
Retraites :
7 septembre 2010 – Paris
Le pacte social a été brisé !
La CFTC était présente en nombre dans la rue aujourd’hui, au rendez-vous fixé par le Gouvernement à tous les salariés.
A cette occasion, elle a réaffirmé son opposition à ce projet de réforme, et surtout son opposition à ce nouveau modèle social proposé par le Gouvernement, qui est d’abord une nouvelle forme d’injustice. Ce calendrier si près de l’été et de la rentrée scolaire aurait pu ralentir la mobilisation. Or il n’en est rien !
La CFTC qui privilégie toujours la proposition face à l’opposition, se félicite de cette très forte mobilisation car c’est malheureusement aujourd’hui la seule voie de dialogue possible. Cette mobilisation est avant tout la victoire du progrès social : toutes les régions de France se sont mobilisées, tous les secteurs d’activités étaient représentés, les militants, adhérents, sympathisants jeunes et moins jeunes, salariés du public et du privé étaient ensemble. C’est une grande fierté syndicale que de se sentir unis autour d’un « autre projet de réforme », pérenne et équitable, pour lequel nous nous battons.
Le pacte social a été brisé ! Les salariés ne sont pas dupes, ils ont parfaitement compris les enjeux : au-delà des retraites, le risque réside dans une tendance à l’individualisation des risques, qui voudrait que les plus riches puissent s’offrir une protection sociale alors que les plus démunis n’en auraient pas ! Où est le progrès social dans cette réforme ?
La CFTC va donc poursuivre dans son élan pour que la vraie question du financement soit résolue et pour défendre un départ à la carte, un niveau de pension décent, une répartition équitable de l’effort, la prise en compte de la pénibilité et des carrières longues.
Les salariés ont répondu présents , ils doivent être entendus !
Jacques VOISIN
Président Confédéral
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installe 353 escaliers mécaniques dans des gares en Chine |
Zurich – Schindler Holding a obtenu un contrat en Chine pour les chemins de fer du pays. Le fabricant d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques fournira 353 escaliers mécaniques destinés à 17 gares de chemin de fer, allant de Changchun, au nord du pays, à Guangzhou, sur la côte sud, a indiqué le groupe mercredi soir, sans donner de détails sur les modalités financières.Les premiers escaliers seront installés dès septembre 2010.
Les 353 équipements prévus seront mis en place d’ici mai 2011. Les usines Schindler à Shanghai fabriqueront la totalité des escaliers mécaniques.
Romandie du 25 aout 2010
Retraites :
Rien n’est joué ! Le 7 septembre, imposons nos revendications !
Communiqué commun de l’intersyndicale
CFDT, CFTC, CFE.CGC, CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNSA le 23 août 2010
Après les fortes mobilisations du premier semestre, et notamment le 24 juin dernier, les multiples initiatives qui ont ponctué l’été, montrent la détermination des salariés à faire entendre leurs revendications et leurs propositions concernant le projet de réforme des retraites dont le contenu est injuste et inacceptable.
La période estivale a été marquée par la persistance de la crise économique et sociale – la situation du chômage s’aggravant encore notamment pour les jeunes – et par l’annonce de mesures de rigueur supportées essentiellement par l’ensemble des salariés. Le gouvernement poursuit une politique inadaptée en terme d’emplois et de pouvoir d’achat qui accroît les inégalités.
Au moment où le projet de réforme des retraites va être examiné par le parlement, les organisations syndicales rappellent leur ferme opposition à celui-ci. Cette réforme ne répond pas aux enjeux actuels. Les questions d’emploi notamment pour les jeunes et les seniors, celles des inégalités hommes-femmes, de la pénibilité, d’un financement durable appuyé sur une autre répartition des richesses produites, non seulement ne sont pas traitées, mais font porter à plus de 85% les efforts sur les salariés.
La remise en cause des 60 ans avec le report à 62 et 67 ans des âges légaux va fortement pénaliser les salariés et notamment ceux ayant commencé à travailler jeunes, ceux ayant des carrières chaotiques et incomplètes, en particulier les femmes.
Les organisations syndicales considèrent aujourd’hui que rien n’est joué et appellent tous les salariés du privé et du public, les demandeurs d’emploi, les jeunes et les retraités à poursuivre la construction d’une mobilisation de grande ampleur et à faire du 7 septembre prochain une journée massive de grèves et de manifestations.
Le gouvernement et les parlementaires doivent entendre la mobilisation des salariés et répondre à leurs revendications pour d’autres choix en matière de retraites, d’emploi et de pouvoir d’achat. Les organisations syndicales se réuniront dès le 8 septembre pour analyser la situation et décider des suites unitaires à donner rapidement à la mobilisation.
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Le bénéfice de SCHINDLER prend l’ascenseur |
LUCERNE | Le groupe Schindler a confirmé au 1er semestre 2010 la tendance positive du début de l’année. Le bénéfice consolidé du fabricant d’ascenseurs a augmenté de 5,9% par rapport à la même période de l’an passé.
Le résultat d’exploitation est en progression de 1,2% à 496 millions, a indiqué le groupe mardi. Si le cash-flow a augmenté de 15,7% à 421 millions, cela est dû uniquement à un gain comptable à caractère unique de 31 millions. L’entrée de commandes du groupe a progressé de 8,5% à 6,59 milliards.
Le chiffre d’affaires a lui augmenté de 1,1% à 6,04 milliards.Dans le domaine des ascenseurs et des escaliers mécaniques, la demande pour les produits Schindler s’est révélée forte durant les six premiers mois de l’année. L’entrée de commandes a progressé de 9,1% à 4,529 milliards. Toutes les régions ont contribué à cette augmentation, en particulier l’Asie/Pacifique.
24 Heures du 17 aout 2010
Il se suicide en se faisant écraser par un ascenseur
Un ascensoriste de 41 ans s’est suicidé mardi soir en se faisant écraser par une cabine d’ascenseur dans un immeuble d’Albi (Tarn), a-t-on appris jeudi de source policière.
Dépressif, cet homme célibataire et sans enfants qui était en congé maladie depuis juin dernier avait laissé une lettre explicite dans l’établissement de repos où il était hospitalisé. Il précisait notamment le lieu exact de son suicide.
Après avoir trouvé sa casquette et son passe-partout dans le hall de son immeuble, sa cousine a alerté les policiers qui ont découvert la victime vers 23h. Pour mettre fin à ses jours, ce dernier a utilisé sa clé pour ouvrir la porte du rez-de-chaussée, tandis que l’ascenseur était dans les étages. Il s’est ensuite couché sur les amortisseurs de l’appareil et a attendu qu’une personne monte dans la cabine qui lui a ensuite écrasé la cage thoracique.
Une cellule psychologique a été mise en place dans l’entreprise SCHINDLER où l’ascensoriste travaillait depuis neuf ans. AP
info du 13 aout 2010
Voir aussi l’article sur « La Dépêche du Midi«
Associated Press du 12 aout 2010
Il est mort écrasé par l’ascenseur qu’il réparait le vendredi 18 juin.
Il avait 26 ans.
Il est mort écrasé par l’ascenseur qu’il réparait à 17 h 10, le vendredi 18 juin. Il était encore assis sur la porte palière à changer l’un des boutons de stop de bas de fosse, quand l’engin bloqué à 3 m au-dessus de lui a redémarré à 0,63 m/seconde. Pas eu le temps de se retirer. La violence du choc a provoqué un arrêt du cœur, avec le temps qu’il a fallu pour le dégager, il n’a pu être vraiment réanimé. Parti dans le coma avec le Samu, il est décédé à la Pitié. Il travaillait depuis 15 mois chez Schindler qui l’avait placé à demeure pour l’entretien des 37 ascenseurs des 11 immeubles du Crédit Lyonnais, Boulevard des Italiens. Son compagnon de 22 ans recruté en avril 2010 s’est sauvé de justesse, en se blottissant dans le mince espace de la réserve au 3° sous-sol.
Hors la souffrance, il ne nous reste que des questions. Pourquoi ont-ils, à deux, commencé à faire la maintenance d’un ascenseur qui n’était pas en panne, un vendredi à plus de 16 h 30 ? Comment ont-ils été piégés, par le redémarrage de l’engin ? Certes, il aurait du être consigné hors circuit, mais comment faire des repérages et des tests avec des fils emmêlés de façon complexe dans ces conditions ? De toute façon la protection doit exister dans tous les cas, porte palière ouverte. Rien ne devrait fonctionner sauf si des protections ont été shuntées, dans une vie antérieure de l’ascenseur.. Pour aller couper l’alimentation, il faut monter au 7° étage dans la machinerie et comment communiquer par la grille, par-delà la cabine, sans talkie-walkie, le son d’une voix descend-il sept étages ? Quelle formation de ces deux jeunes gens ? On nous dit qu’elle a été faite et qu’ils étaient compétents. Mais ils étaient bien jeunes, pour faire face aux redoutables dangers de ce métier.
Quelles exigences pesaient sur eux ? Les 4 grandes maisons d’ascenseurs, OTIS, Kone, Thyssen, Schindler ont été condamnées, à une amende record, il y a quelques années pour ententes illicites en Europe. Ne préfèrent-elles pas la maintenance plus juteuse que le renouvellement des parcs qui ne s’opère qu’à niveau de 10 % par an. Les récentes obligations de sécurité, qui relèvent de l’équipement plus que du droit du travail, bien qu’un autre décret soit en préparation, leur ont donné une manne : on sait qu’elles ont du mal à recruter et à former du personnel en nombre suffisant pour y faire face.
Comme la majorité des accidents du travail, on sait qu’une sécurité contrainte aurait permis de l’éviter. L’erreur dite « humaine » n’existe que quand l’insécurité technique permet qu’elle existe. Rien ne fera revenir le jeune Aurélien. Mais tout peut, doit être fait pour que la chaîne en cascade des employeurs, du donneur d’ordre au chef d’agence, soit contrainte à ce que cela ne puisse plus se reproduire. Comme on dit, il faut que l’enquête se poursuive et qu’elle débouche. Ce jeune homme n’était pas un gendarme, ou un policier, aucun officiel ne s’est déplacé pour lui rendre hommage, aucun grand média n’a fait la « une » sur sa mort. Pourtant il est tombé au champ d’honneur du travail.
Gérard Filoche du 9 aout 2010