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Accident d’ascenseur 18 juin 2010 Filoche

Accident d'ascenseur 18 juin 2010 Filoche dans Information lift

Il est mort écrasé par l’ascenseur qu’il réparait le vendredi 18 juin.

Il avait 26 ans.

Il est mort écrasé par l’ascenseur qu’il réparait à 17 h 10, le vendredi 18 juin. Il était encore assis sur la porte palière à changer l’un des boutons de stop de bas de fosse, quand l’engin bloqué à 3 m au-dessus de lui a redémarré à 0,63 m/seconde. Pas eu le temps de se retirer. La violence du choc a provoqué un arrêt du cœur, avec le temps qu’il a fallu pour le dégager, il n’a pu être vraiment réanimé. Parti dans le coma avec le Samu, il est décédé à la Pitié.  Il travaillait depuis 15 mois chez Schindler qui l’avait placé à demeure pour l’entretien des 37 ascenseurs des 11 immeubles du Crédit Lyonnais, Boulevard des Italiens. Son compagnon de 22 ans recruté en avril 2010 s’est sauvé de justesse, en se blottissant dans le mince espace de la réserve au 3° sous-sol.

Hors la souffrance, il ne nous reste que des questions. Pourquoi ont-ils, à deux, commencé à faire la maintenance d’un ascenseur qui n’était pas en panne, un vendredi à  plus de 16 h 30 ?  Comment ont-ils été piégés, par le redémarrage de l’engin ? Certes, il aurait du être consigné hors circuit, mais comment faire des repérages et des tests avec des fils emmêlés de façon complexe dans ces conditions ? De toute façon la protection doit exister dans tous les cas, porte palière ouverte. Rien ne devrait fonctionner sauf si des protections ont été shuntées, dans une vie antérieure de l’ascenseur..  Pour aller couper l’alimentation, il faut monter au 7° étage dans la machinerie et comment communiquer par la grille, par-delà la cabine, sans talkie-walkie, le son d’une voix descend-il sept étages ?  Quelle formation de ces deux jeunes gens ? On nous dit qu’elle a été faite et qu’ils étaient compétents. Mais ils étaient bien jeunes, pour faire face aux redoutables dangers de ce métier.

Quelles exigences pesaient sur eux ? Les 4 grandes maisons d’ascenseurs, OTIS, Kone, Thyssen, Schindler ont été condamnées, à une amende record, il y a quelques années pour ententes illicites en Europe. Ne préfèrent-elles pas la maintenance plus juteuse que le renouvellement des parcs qui ne s’opère qu’à niveau de 10 % par an. Les récentes obligations de sécurité, qui relèvent de l’équipement plus que du droit du travail, bien qu’un autre décret soit en préparation, leur ont donné une manne : on sait qu’elles ont du mal à recruter et à former du personnel en nombre suffisant pour y faire face.

Comme la majorité des accidents du travail, on sait qu’une sécurité contrainte aurait permis de l’éviter. L’erreur dite « humaine » n’existe que quand l’insécurité technique permet qu’elle existe. Rien ne fera revenir le jeune Aurélien. Mais tout peut, doit être fait pour que la chaîne en cascade des employeurs, du donneur d’ordre au chef d’agence, soit contrainte à ce que cela ne puisse plus se reproduire. Comme on dit, il faut que l’enquête se poursuive et qu’elle débouche. Ce jeune homme n’était pas un gendarme, ou un policier, aucun officiel ne s’est déplacé pour lui rendre hommage, aucun grand média n’a fait la « une » sur sa mort. Pourtant il est tombé au champ d’honneur du travail.

Source Gérard Filoche du 9 aout 2010

 

barred dans Schindler

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Otis ascenseur social en panne

Otis

Le 4 mai 2010

Ascenseur social en panne…

Les salariés d’OTIS à Gien réclament des augmentations de salaires. Ils sont en grève depuis le 30 avril.

Evoquant les bénéfices réalisés par le fabricant d’ascenseur, les grévistes revendiquent, entre autres, une revalorisation de 60 € pour chaque salarié et un salaire minimum de base de 1600 €. Les négociations engagées le 3 mai entre la direction d’Otis et l’intersyndicale n’ont pas permis la reprise du travail.

« Le mouvement est très suivi, au delà de nos attentes, notamment dans les régions de Marseille, Lyon, du Nord », a déclaré Franck Pfister, délégué central CFDT, en soulignant que « le service était perturbé au point de demander à Otis Line – la ligne téléphonique de secours pour les usagers – de reporter les dépannages ou d’appeler les pompiers en cas d’urgence ».
Otis France est une filiale du groupe américain United Technologies Corporation et gère dans l’hexagone un parc de plus de 160.000 appareils.

 Source : France 3.fr 

DsC Adherez !

Ascenseur spatial

Ascenseur spatial !

L’ascenseur spatial…

L’autre façon d’aller dans l’espace

Introduction 

Depuis le mythe d’Icare, on a appris à voler avec l’aide d’un certain nombre de machines qui s’améliorèrent un peu avec le temps. Toutefois, depuis les années 50, la méthode utilisée pour nous rendre dans l’espace n’a guère changé et plus ça va, plus le système semble être dépassé pour répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain. 

Petit historique 

En gros, on doit aux Allemands et plus particulièrement à Wernher von Braun la réalisation des premières fusées appelées V2 A la fin de la seconde guerre mondiale, beaucoup de scientifiques nazis sont « récupérés » par la Russie, les USA et même la France. Certains, comme Wernher von Braun, auront des responsabilités énormes puisque ce dernier sera nommé directeur du centre de vol spatial de la NASA. Il sera également le père des programmes Gemini et ApolloLes missions Apollo permettront notamment aux USA de poser les premiers hommes sur la Lune en 1969. En résumé, les Américains auront les fusées Saturn et les Soviétiques SoyuzComme on peut le voir, l’histoire des lanceurs civils et militaires est étroitement liée. On a d’abord voulu tuer à distance au travers de missiles balistiques et ensuite, on a cherché à se rendre dans l’espace avec des objectifs avant tout patriotiques. Aujourd’hui, la situation n’est pas très différente. L’Inde et la Chine ont aussi des ambitions spatiales et sacrifient une bonne partie de leurs budgets pour maîtriser les vols spatiaux. 

Situation actuelle 

Actuellement, les trois principaux pays qui maîtrisent les vols spatiaux sont : les USA au travers de leur Space Transportation System (STS) ou Space Shuttle, les Russes grâce aux lanceurs Soyuz et enfin, l’Europe grâce à Ariane


 -
Space Shuttle, le lanceur américain (charge utile: 24 tonnes)

- Soyuz, le lanceur russe (charge utile: 8.5 tonnes pour la version 2)

Ariane 5, le lanceur européen (charge utile: 9.6 tonnes) 

La première chose que l’on constate, c’est la différence d’architecture entre le lanceur américain et les autres. D’abord devisé à 5 millions de dollars par vol, le lanceur américain finit par coûter à chaque vol 380 millions de dollars. On ne rêve pas et la preuve est apportée qu’on peut être nul en math et tout de même avoir un chouette job à la NASA puisque le budget a été dépassé de 76 fois! De plus, le dernier accident de Columbia en 2003 a sérieusement remis en question ce type de lanceur et la NASA a annoncé pour 2020 deux nouveaux lanceurs: Ares V et I

Les lanceurs Ares V et I 

Fondamentalement, le lanceur Ares V sera en mesure de propulser 129 tonnes de matériels en orbite basse alors que Ares I propulsera ses astronautes et autres équipements légers jusqu’à 25 tonnes. A la lecture de ces chiffres, on se rend compte que le projet est ambitieux puisque c’est bien au-delà de tout ce qui se fait aujourd’hui.  Comme on peut le voir, on quitte donc la notion de navette qui permet un retour sur Terre en planant pour un modèle plus classique de lanceur. Un retour en arrière en quelque sorte puisque les coûts et les complications du Space Shuttle ont démontré que ce n’était pas une solution viable. Bref, tout ce que les ingénieurs ont pensé jusqu’à maintenant dans le cadre de lanceurs spatiaux, ce sont des fusées avec des pétards qui, au travers d’explosions contrôlées et continues, arrivent à nous arracher de notre petite planète bleue. Quelques entreprises privées comme Virgin Galactic (propriété du troublion Richard Branson), SpaceX, ou encore Blue Origin (propriété de Jeff Bezos, fondateur et CEO d’Amazon) essaient de développer d’autres moyens de transport très proches des gros lanceurs, mais l’objectif est tout autre. En effet, ces sociétés cherchent avant tout à développer le tourisme spatial et non le transport de satellites. 

Les limites du système 

Pour le moment, plus on veut propulser une lourde charge en orbite basse ou géostationnaire, plus le lanceur doit être grand. De plus, les volumes à respecter sont importants puisque dans le cadre d’Ariane ou du Space Shuttle, un diamètre maximum de 4 à 4.5 mètres est à disposition. Dans le cadre du lanceur Ares I, cette capacité sera portée à un diamètre de 5.5 mètres et pour Ares V, un diamètre de 8.4 mètres sur 22 de longueur sera disponible! En d’autres mots et pour mieux se rendre compte de quoi on parle, une illustration est bien plus explicite:  Principaux lanceurs actuels et futurs En résumé, on insiste sur le seul modèle connu, à savoir un lanceur classique qui repose sur une propulsion solide et/ou liquide. 

Une autre approche pour « monter » dans l’espace 

Dans le fond, tout commença très tôt. Dès 236 avant Jésus-Christ, Archimède inventa ce qui pouvait s’apparenter au premier ascenseur avec des poulies et un treuil. Plus tard, dès 1800, différents mécanismes virent le jour dans le but de monter des charges ou extraire des matériaux dans les mines. Il faudra attendre 1852 pour qu’Elisha Otis (oui, le fondateur des ascenseurs Otis) invente ce qui s’apparente le plus à l’ascenseur moderne. C’est aussi un ascenseur de cette marque qui fut installé dans la tour Eiffel en 1889. Cette formidable invention capta l’attention de Constantin Edouardovitch Tsiolkovski. Ce professeur et auteur de romans de science-fiction affirma en 1885 qu’il faudrait aller dans l’espace avec l’aide d’un ascenseur.  Puis, en 1903, à la lumière des difficultés qu’il fallait dépasser pour concrétiser cette idée, il publia un livre qui définissait ce que serait l’exploration spatiale avec des engins à réaction. Aujourd’hui encore, cet homme est considéré comme le père de l’astronautique moderne. Depuis un peu plus de 100 ans, on a donc développé la même idée et franchement, je vois mal comment on pourrait réaliser des projets d’envergure avec ce système qui me semble de plus en plus archaïque. Toutefois, depuis quelques années, des scientifiques un peu fous et avec la tête dans les étoiles ont réveillé cette idée de science-fiction. Ils ont développé un concept crédible même si certaines technologies ne sont pas encore au point. C’est sous le patronyme LiftPort Group que ces scientifiques espèrent faire fonctionner en 2031 cet ascenseur spatial! Bon, à raison, certains peuvent se demander à quoi va ressembler ce truc. Y aura-t-il une cage d’ascenseur? Des freins? Et où sera le moteur? Bon, il faut un peu oublier les concepts standards d’ascenseur.

Pour mieux vous aider, voici une illustration réalisée par Wikipedia qui a un article sur le sujetSchéma de principe (l’échelle n’est pas respectée) 

Le principe est tout simple: on fixe un câble sur Terre et à son extrémité, au-delà de l’orbite géosynchrone, on fixe un contrepoids. Grâce la force centrifuge de la Terre et à l’attraction du vide spatial, le câble reste tendu et l’ascenseur peut se mouvoir tout le long du câble de bas en haut. Bon, maintenant, si on parle un peu des échelles, plusieurs projets sont à l’étude mais le plus ambitieux projet est assurément celui qui fera tenir le contrepoids à 100’000 kilomètres au-dessus de nos têtes! Pour mieux se rendre compte, il faut savoir que c’est pratiquement le tiers de la distance Terre-Lune. 

Quels seraient les avantages par rapport à une solution classique? 

On pourrait en citer des centaines mais le premier avantage se situe au niveau des coûts! Tout d’abord, le prix actuel pour placer une charge en orbite basse se situe entre $1’000 et $6’000 dollars alors que pour atteindre une orbite géostationnaire, on se situe plutôt entre $20’000 et $40’000 dollars le kilo. 

Pour l’ascenseur spatial, on évalue ce coût à $1.50 dollar le kilo! 

Il n’y a pas d’erreurs de frappe. Alors qu’aujourd’hui un voyage dans l’espace avec nos camarades russes vous est facturé $20 millions de dollars, demain (enfin dans 25 ans), vous pourrez partir avec vos bagages pour $150 dollars! Comment est-ce possible? Et bien pour le moment, ça ne l’est pas encore puisque un grand nombre de problèmes sont encore à résoudre. Toutefois, petit à petit, les barrières tombent et chaque année qui passe apporte son lot de solutions. Ci-dessous, quelques illustrations des trois principales pièces de ce projet futuriste (les images sont tirées du site de LiftPort Group): Le contrepoids est situé à pratiquement 100’000 kilomètres au-dessus de l’équateur L’ascenseur monte ou descend à environ 2.5 mètres/seconde  La station de base pourra se déplacer sur les océans au niveau de l’équateur A l’heure actuelle, on estime à environ $10 milliards de dollars l’ensemble de ce projet. Bien sûr, il y a fort à parier qu’on sera bien au-delà de ce montant une fois le projet terminé. Toutefois, vu que le budget des nouveaux lanceurs Ares et de la capsule Orion se situe entre $80 et $115 milliards de dollars, il y a de la marge! Un des défits majeurs qui devra être résolu est de fabriquer le câble qui reliera la Terre à l’espace. La solution n’est apparue qu’en 1991 grâce à la découverte des nanotubes. D’après les premières études, ce câble aura une largeur de 91 centimètres pour une épaisseur de 1 micromètre… le tout tendu sur 100’000 kilomètres.  Pour mieux se rendre compte de l’exploit, il faut imaginer que ce « ruban » de nanotubes pèsera 200 grammes par kilomètre alors qu’un simple câble de téléphone (les fils uniquement) pèsent 4 kilos par kilomètre. Le problème? Et bien se « ruban » serait très sensible à l’air et pourrait se corroder sans parler de sa fragilité en cas d’incident. 

Conclusion 

Je vous l’accorde, pour l’heure, il reste encore des problèmes gigantesques à régler mais l’idée est là et elle commence à prendre forme.  Néanmoins, ce projet me fait plus rêver que le développement de gros pétards liquides ou solides qui sont censés nous propulser dans la « conquête spatiale ». Attention, je ne vois pas dans cet ascenseur spatial une façon de conquérir l’espace à moindre coût puisque ce but me paraît bien futile en regard des problèmes que nous avons sur Terre. Pour moi, si ce projet prend forme et qu’il se montre beaucoup plus sûr et économique que les « transporteurs » classiques, j’y vois une solution à long terme pour nos déchets, même les plus dangereux comme les déchets nucléaires. Enfin, j’y vois aussi une façon de construire à moindre coût un anneau photovoltaïque autour de la Terre qui sera en mesure de subvenir à tous nos besoins électriques actuels et futurs. 

Ascenseur spatial dans Information barred

DsC Adherez !

barred dans Schindler

Info – Négociation Séniors

CFTC - Vie syndicale...

Négociation Obligatoire

 sur l’Emploi des

Séniors

 

La loi du 17 décembre 2008 de financement de la Sécurité sociale pour 2009 comporte de nouvelles mesures en faveur de l’emploi des séniors et notamment une obligation de négocier (art. 91 et 92 de la loi n° 2008-1330).

LES ENTREPRISES CONCERNEES

Les entreprises comprenant plus de 50 salariés n’ont plus que 3 mois, c’est-à-dire avant le 1er janvier 2010, pour négocier un accord sur l’emploi des séniors. A défaut elles s’exposent à une sanction financière lourde.

Les entreprises concernées sont celles qui comprennent plus de 50 salariés au 31 décembre.

Pour le calcul des effectifs, on se reportera à l’article D138-25 du Code de la Sécurité Sociale qui précise en son premier alinéa que :

« Les effectifs mentionnés à l’article L138-28 sont appréciés au 31 décembre, tous établissements confondus, en fonction de la moyenne au cours de l’année civile des effectifs déterminés chaque mois… /… »

Toutefois, il existe une exception pour les entreprises dont l’effectif est compris entre 50 et 300 salariés.

En effet, celles-ci sont dispensées de négocier un accord s’il existe un accord de branche relatif à l’emploi des seniors validé et étendu concernant leur activité.

Cependant, au jour de la rédaction du présent article, le seul accord de branche susceptible d’être validé et étendu prochainement est celui qui concerne les entreprises sociales pour l’habitat. (Entreprises privées gérant des HLM)

Autrement dit, les entreprises qui n’appartiennent pas à cette branche ont grand intérêt à entamer une négociation si cela n’est pas déjà fait.

NATURE DE L’OBLIGATION

Il appartient aux entreprises concernées de négocier un accord relatif à l’emploi des séniors avec les partenaires sociaux.

Après conclusion, cet accord d’une durée de 3 ans doit être déposé à la DTEFP dont dépend l’entreprise.

A défaut d’un accord, il appartient à l’entreprise de mettre en place un plan d’action relatif à l’emploi des séniors après avis du Comité d’Entreprise ou à défaut des Délégués du Personnel.

CONTENU DE L’ACCORD OU DU PLAN

L’accord ou le plan d’action doit nécessairement comporter un objet chiffré global ainsi que des dispositions favorables au maintien et au recrutement des séniors.

En ce qui concerne l’objectif chiffré global, il doit porter soit sur le maintien dans l’emploi des salariés de plus de 55 ans soit sur le recrutement des salariés de plus de 50 ans.

Pour ce qui est des dispositions favorables au maintien et au recrutement des séniors, le législateur a fixé 6 domaines d’action dont 3 doivent être impérativement intégrés dans l’accord ou dans le plan.

Il s’agit des domaines suivants :

1. Recrutement des salariés âgés dans l’entreprise

2. Anticipation de l’évolution des carrières professionnelles

3. Amélioration des conditions de travail et prévention des situations de pénibilité

4. Développement des compétences et des qualifications et accès à la formation

5. Aménagement des fins de carrière et de la transition entre activité et retraite

6. Transmission des savoirs et des compétences et développement du tutorat

A chaque disposition favorable retenue parmi ces domaines d’action est associé un objectif chiffré, mesuré au moyen d’un indicateur.

Par exemple, si une entreprise retient le domaine « Anticipation de l’évolution des carrières professionnelles », et que dans ce domaine elle définit comme disposition favorable le développement des entretiens professionnels de deuxième partie de carrière, elle pourrait retenir l’objectif chiffré suivant : « augmenter de 20 % le nombre d’entretiens professionnels annuels des salariés âgés de 45 ans et plus », dont l’indicateur de suivi serait « pourcentage d’augmentation du nombre d’entretiens professionnels annuels des salariés âgés de 45 ans et plus ».

Cette liste de 6 domaines n’est pas exhaustive mais au moins 3 domaines de la liste doivent être retenus dans l’accord.

En ce qui concerne le suivi, il est à noter que les modalités de celui-ci sont librement déterminées par l’accord.

En revanche, s’il s’agit d’un plan d’action, il convient de prévoir une communication annuelle des éléments du suivi aux élus de l’entreprise.

RESCRIT AUPRES DU PREFET DE REGION

Ce dispositif favorable à l’emploi des séniors prévoit une mesure très intéressante appelée rescrit auprès du préfet de région.

Cette procédure, similaire à celle du rescrit fiscal ou du rescrit social, est facultative.

Cependant, on ne saurait que trop conseiller les entreprises d’y avoir recours car elle permet de faire valider par les services du préfet de région les accords ou les plans d’action ayant vocation à s’appliquer dans l’entreprise.

Il s’agit donc d’une procédure destinée à sécuriser l’accord ou le plan d’action.

En cela, elle instaure une certaine sécurité juridique très appréciable au regard des conséquences redoutables liées à la contestation par une URSSAF de la validité de l’accord ou du plan.

De façon simplifiée, on retiendra que l’administration dispose d’un délai de 30 jours après le dépôt de l’accord du plan pour solliciter des renseignements ou des pièces complémentaires auprès de l’entreprise concernée.

Au-delà de ce délai la demande est réputée complète.

A partir du moment où la demande complète est reçue, le préfet de région dispose d’un délai de 3 mois pour notifier sa réponse à l’entreprise.

Au-delà du délai de 3 mois, la réponse de l’administration est réputée favorable.

SANCTIONS FINANCIERES

L’entreprise est redevable d’une pénalité au titre de chaque mois non couvert par un accord ou un plan d’action.

Cette pénalité correspond à 1% des rémunérations, de l’ensemble des salariés, entrant dans l’assiette des cotisations sociales.

On constate donc que la conséquence financière pour l’entreprise qui omettra de se conformer à cette obligation est loin d’être négligeable.

Il ne fait par ailleurs nul doute que les URSSAF veilleront scrupuleusement au respect de cette législation.

Toutefois, il est à noter que la circulaire DGEFP-DGT-DSS n°2009-31 du 9 juillet 2009, page 5, invite les URSSAF à faire preuve de tolérance pour les 3 premiers mois qui suivent la constatation du franchissement du seuil de 50 salariés.

Cette tolérance de 3 mois est destinée à laisser la possibilité à l’entreprise de négocier un accord ou de mettre en place un plan d’action relatif aux séniors.

DsC   Brochure Emploi Séniors

Grippe A (H1N1)

CFTC - Vie syndicale...

Grippe A en entreprise : 

Plan de Continuité d’Activité

 

Grippe A en entreprise : le plan de continuité d’activité (PCA) ?  

La grippe A (H1N1) est une menace sur le plan humain, mais également sur la vie économique de l’entreprise. En cas de pandémie, le taux d’absentéisme de l’entreprise augmentera. Pour éviter une paralysie de l’activité économique, l’État recommande à toutes les entreprises d’élaborer un plan de continuité d’activité (PCA).   Pour limiter les perturbations liées à la grippe A (H1N1), il est nécessaire de prendre des mesures de prévention en amont d’une éventuelle pandémie.En effet, la pandémie grippale peut perturber l’activité de l’entreprise :  

  • diminution des effectifs présents sur le lieu de travail ; 
  • difficultés d’approvisionnement ; 
  • dégradations des services tels que le transport ; 
  • impossibilité d’honorer le carnet de commandes due à la hausse du taux d’absentéisme, annulations de commandes, etc. 

C’est pourquoi l’État conseille à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, d’établir un plan de continuité d’activité (PCA).   L’objectif du PCA est de concilier la protection des salariés et la continuité des activités de l’entreprise.  Pour cela, le PCA prévoit :  

  • des mesures de formation et d’information des salariés sur les règles d’hygiène à prendre pour éviter la propagation du virus ; 
  • une organisation de travail spécifique en phase de pandémie. La mise en place de cette nouvelle organisation passe par une analyse des missions prioritaires et de l’effectif nécessaire afin de préserver au maximum le fonctionnement normal de l’activité de l’entreprise. 

Qui peut aider dans la construction du PCA de l’entreprise ?  

C’est au chef d’entreprise que revient la responsabilité de préparer le plan de continuité d’activité (PCA). Mais cela ne veut pas dire qu’il doit être seul. En effet, il est important d’associer un maximum de collaborateurs à la construction de ce PCA : responsable des ressources humaines, managers, salariés, etc.Les représentants du personnel (comité d’entreprise, délégués du personnel, CHSCT, syndicats) doivent également être consultés.Par ailleurs, des acteurs externes à l’entreprise peuvent aider :  

  • le médecin du travail. Il connaît l’entreprise et saura adapter les mesures sanitaires à la situation et aux conditions de travail propres à votre entreprise ; 
  • l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) ; 
  • les agents de la CRAM, etc. 


Pour l’élaboration de votre PCA, vous pouvez également consulter le site www.pandemie-grippale.gouv.fr 
Un PCA pour protéger la santé des salariés  

Pandémie grippale ou pas, l’employeur a une obligation de sécurité à l’égard de ses salariés.Avec le risque de pandémie grippale, cette obligation prend toute son importance. En construisant un PCA, l’employeur fait une analyse des mesures de prévention à prendre pour protéger la santé de son personnel ( Code du travail, art. L. 4121-1).État des lieux des risques encourus

Le dispositif de protection doit être adapté à la situation particulière de la pandémie grippale. La grippe A (H1N1) fait naître de nouveaux risques dans l’entreprise.Suite à cette évaluation, il sera donc nécessaire de mettre le document unique d’évaluation des risques à jour.Mesures de protection en termes d’hygiène et de sécurité 

 est important, pour la continuité de l’activité de l’entreprise, de prendre des mesures destinées à freiner la contagion :  

  • restrictions d’accès à l’entreprise ; 
  • entretien et nettoyage des locaux ; 
  • mise à disposition de moyens d’hygiène : savons spéciaux, papiers jetables pour essuyer les mains, équipement de protection individuelle (masques, gants), etc. ; 
  • former et informer les salariés sur les mesures d’hygiène (comment se moucher, se laver les mains, etc.). 


Le Service d’information du gouvernement (SIG) met à la disposition des entreprises une plaquette d’information sur les règles d’hygiène et de sécurité à respecter : comment bien se laver les mains, porter un masque, etc. sur le site
www.pandemie-grippale.gouv.fr Un PCA pour assurer l’activité de l’entreprise en cas de pandémie grippale   Le PCA doit être fondé sur un examen des conséquences de la pandémie sur l’activité de l’entreprise.Une analyse des missions nécessaires à la continuité de l’entreprise doit être faite. Pour cela, vous identifiez les fonctions :  

  • devant être maintenues en priorité ; 
  • celles pouvant être effectuées à distance, par exemple grâce au télétravail ; 
  • celles pouvant être interrompues. 


Il est également important de déterminer les compétences et les postes nécessaires à la production minimale et au maintien en état des installations.
Le PCA doit permettre d’élaborer des scenarii d’organisation du travail, de prévoir l’activité de l’entreprise pendant la pandémie en fonction du taux d’absentéisme.Le Secrétariat général à la défense nationale (SGDN) conseille de bâtir son PCA sur la base de 2 taux d’absentéisme :  

  • un taux moyen de 25 % tout au long de la vague pandémique (8 à 12 semaines) ; 
  • un taux d’absentéisme de 40 % sur les semaines de pointe de la vague pandémique. 


Une fois votre plan finalisé, il est important de vérifier que vos différents scénarii fonctionnent de manière satisfaisante : réalisez des simulations. Vous aurez ainsi tout le temps d’apporter les modifications nécessaires avant la pandémie.
Pour la continuité de l’activité en phase pandémique, pensez à une réorganisation des conditions de travail : modification des horaires de travail, recours à l’intérim, travail à distance, suppression des réunions qui ne sont pas indispensables, etc.Le télétravail est également une bonne solution pour éviter la contagion et maintenir l’activité. Les déplacements et les contacts sont limités. Mais attention, la mise en place du télétravail doit être anticipée. Elle demande du temps et de l’organisation : accord du salarié, mise à disposition des équipements nécessaires, entretien, etc.  

Grippe A (H1N1) dans Consomation barred

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Source éditions Tissot

CFTC info 10

Schindler ascenseur

Cartel des ascenseurs :
250 million Euros réclamés en Autriche
  

Vienne (AWP International) – La ville de Vienne et des sociétés immobilières s’apprêtent à réclamer jusqu’à 250 millions d’euros de dommages et intérêts au civil à un cartel d’ascensoristes après le confirmation de sa condamnation par la Cour suprême autrichienne (OGH), selon le quotidien Wirtschaftsblatt mardi.

« Nous avons attendu cette décision importante de l’OGH pour introduire notre plainte (au civil). La voie est désormais ouverte », a indiqué un porte-parole de la municipalité de Vienne, Rudolf Gerlich.

Les sociétés immobilières Convert et Immofinanz ont également confirmé vouloir réclamer des dédommagements au civil sans délais et l’Etat devrait suivre courant 2009, selon le quotidien économique.

Vendredi, l’OGH avait confirmé en dernière instance la condamnation de cinq ascensoristes à verser au total 75 millions d’euros d’amende pénale pour ententes illégales.

Le lucernois Schindler, l’américain Otis, le finlandais Kone et les autrichiens Haushahn et Doppelmayr avaient été convaincus de s’être concerté notamment sur les marchés et les prix.

La procédure avait été engagée en septembre 2005 par l’Autorité fédérale de la concurrence (BWB), sur la base du témoignage de l’allemand ThyssenKrupp, qui a en échange obtenu un non-lieu.

Romandie news

(AWP/11 novembre 2008 13h40)

DSC

Ascenseur innovation

Dans les grandes tours de bureaux, le ballet des ascenseurs est réglé par des systèmes intelligents. Encore faut-il avoir été initié…

Les ascenseurs réfléchissent entre les étages

 

Ascenseur innovation dans Consomation lift

Qui, en retard au bureau un matin, n’a pas maudit un ascenseur de ne pas arriver assez vite ? Qui, ce matin-là, ne s’est pas senti désemparé de devoir attendre que l’ascenseur se remplisse avant de refermer ses portes ? Qui, les yeux rivés sur sa montre, ne s’est pas ensuite impatienté de le voir desservir, obéissant et poussif, plusieurs étages avant d’arriver à destination ?

A « Coeur Défense », qui passe pour le plus vaste complexe de bureaux en Europe avec ses 185.000 m2, les salariés ne devraient plus souffrir de tels désagréments. Le groupe suisse Schindler a équipé les deux tours jumelles de 39 étages, de 32 ascenseurs « intelligents », élaborés au terme de trois ans de recherche au prix de 65 millions d’euros d’investissement. Il s’apprête à rénover la tour Ariane avec un système similaire. Dans chacun des bâtiments de Coeur Défense, 8 cabines desservent du 1er au 20e étage à la vitesse de 3,5 mètres par seconde et 8 autres acheminent des passagers du 21e au 39e. Ces derniers s’élancent à la vitesse honorable de 7 mètres par seconde. Rien à voir avec des ascenseurs en Asie qui, dans des gratte-ciel de plus de 400 mètres, transportent leurs passagers à la vitesse de 12 à 13 mètres par seconde. Il n’empêche, selon Schindler, la majorité des 420.000 ascenseurs français ne se déplacent qu’à un mètre par seconde.

Schindler a doté les ascenseurs de Coeur Défense d’une intelligence collective. Un « cerveau », baptisé « Miconic 10 » permet d’orchestrer un véritable ballet. Toute l’astuce consiste à anticiper le trafic des passagers avant même que ceux-ci ne montent dans les cabines. Dès l’arrivée dans l’immense hall d’accueil, des bornes permettent aux 10.000 personnes fréquentant les tours jumelles de taper l’étage de leur choix. Instantanément, un écran à cristaux liquides leur indique l’ascenseur (A, B, C, E, F, G, H, I ou J) susceptible de les transporter le plus rapidement possible à destination. A chaque étage, un autre écran permet aux utilisateurs de voyager dans la tour. Derrière chacun de ces écrans, c’est un logiciel, breveté par Schindler, qui gère le trafic des 16 cabines. Il enregistre chaque destination demandée, puis détermine la cabine la mieux placée ainsi que la distance à parcourir vers l’étage demandé. Il calcule également le nombre de pas nécessaires à l’usager pour arriver devant les portes de la cabine. Une course à l’efficacité qui passe par la diminution du nombre d’arrêts et la mutualisation des requêtes des usagers se rendant au même étage. Chaque ascenseur est programmé pour desservir jusqu’à 4 destinations par trajet, un nombre jugé optimal dans ce cas précis, et peut transporter 21 personnes.

« Les réseaux informatiques sont le point névralgique des tours modernes, explique Luc Detavernier, directeur des ventes pour la France de Schindler, numéro deux mondial derrière l’américain Otis. Miconic 10 prend en compte des quantités de paramètres et calcule le trajet le plus économique. Parfois, il est plus rapide de desservir des étages rapprochés, parfois le système regroupe deux courses éloignées pour que l’ascenseur prenne sa pleine vitesse. » Une fois l’ascenseur affiché, le passager n’a plus qu’à se placer devant la bonne porte et à se laisser transporter vers la destination pré-programmée. Dans la cabine, surprise : aucune touche de commande sinon un bouton d’urgence.

Des cabines sans boutons

Dans la salle des machines et dans le poste de commandement de sécurité, un système de supervision sous Windows, Lobby Vision, permet aux trois techniciens chargés de la maintenance de visualiser en permanence la position des cabines, l’état des portes des ascenseurs et le nombre de passagers dans les cabines. Miconic 10, quant à lui, repose sur deux simples ordinateurs, interchangeables en cas de problème, et sur des algorithmes de fonctionnement développés par Schindler dans son usine de Locarno. Cerise sur le gâteau, les câblages électriques, qui servaient à connecter les boutons d’ascenseur ont pratiquement disparu. « Désormais, les ascenseurs réfléchissent. Chaque industriel a ses propres trouvailles. Un jour, les ascenseurs marcheront à la voix et il sera bientôt possible de dépanner les cabines à distance en dupliquant les armoires électroniques qui gèrent leur fonctionnement », témoigne Bernard Quignard, expert en ascenseurs à la Cour de cassation.

Depuis l’inauguration de Coeur Défense en 2001, Schindler est allé plus loin. En Allemagne et en Angleterre, l’ascensoriste couple les badges de contrôle d’accès aux immeubles avec le trajet d’ascenseur habituel de leur détenteur, quitte à personnaliser les besoins. Ainsi, un salarié malvoyant est guidé par la borne à la voix. « Les badges sont paramétrés en fonction des besoins des gens. Cela permet de gagner une étape supplémentaire aux heures de pointe », poursuit Luc Detavernier. Le groupe, qui devrait décrocher le contrat pour rénover les ascenseurs de la tour Ariane à la Défense, qui appartient, comme Coeur Défense, à Unibail, songe à la doter d’un tel système.

Car Unibail, qui a investi 10,6 millions d’euros dans le projet de Coeur Défense, se montre enthousiaste. A Coeur Défense, où la majorité des 7.600 salariés et des visiteurs se déplacent aux mêmes heures, à l’arrivée, aux repas et aux sorties des bureaux, « le temps d’attente des ascenseurs ne dépasse pas trente secondes, alors que dans des immeubles classiques, il peut parfois excéder trois minutes. Le gain de trafic est d’environ 30 % », assure Christian Joubert, directeur général adjoint du pôle bureaux d’Unibail, qui concède que ce facteur a contribué à « maintenir un niveau de loyer au-dessus de la moyenne » dans les tours jumelles. Autre avantage : lors de la conception de Coeur Défense, plusieurs ascenseurs supplémentaires étaient prévus. « Le système a permis de diminuer le nombre d’ascenseurs en libérant des mètres carrés pour les bureaux, en réduisant la consommation d’énergie et le coût de la maintenance sans influer sur le trafic », commente Luc Detavernier.

Toutefois, la technologie a des limites. Les néophytes rencontrent parfois des déboires, témoigne Sylvie Lahuppe, responsable de la communication chez l’éditeur de logiciels PeopleSoft, qui emploie 300 salariés sur quatre étages de Coeur Défense, aux côtés, entre autres, d’AXA, de Microsoft Europe et d’Air Liquide : « Certes le système est pratique. Mais c’est parfois un problème pour les visiteurs. Beaucoup montent dans le premier ascenseur qui ouvre ses portes et errent d’étage en étage, dans une cabine d’ascenseur sans le moindre bouton de commande. »

Les Echos n° 19044 du 03 Decembre 2003 

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Ascenseur : Amendes 990 millions…

La Commission inflige des amendes supérieures à 990 millions d’euros aux membres des ententes sur les ascenseurs et les escaliers mécaniques 

La Commission européenne a infligé des amendes de 992 millions d’euros aux groupes Otis, KONE, Schindler et ThyssenKrupp pour avoir mis…

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Otis : on va au pénal sur l’amiante

 Otis : on va au pénal sur l'amiante dans Information bandeauprudhomales

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C’est un front commun des cinq syndicats de la métallurgie qui a déposé le 30 juillet une plainte contre X. Pourquoi en est-on arrivé à cette extrême ?

De nombreux ascenseurs comportent des éléments en amiante, on les retrouve dans les freins, les portes palières, certains éléments électriques, le flocage des trémies, les machineries….Les techniciens qui les entretiennent sont directement confrontés à l’inhalation des fibres d’amiante, dangereuses pour leur santé. Dans une moindre mesure et en certaines circonstances (chocs dans une porte palière doublée de panneaux d’amiante) les utilisateurs aussi peuvent respirer ces fibres dangereuses d’amiante.

Le décret amiante situe le taux maximum à 5 fibres au litre d’air en ambiance, au-delà duquel il faut entreprendre des travaux de désamiantage. Il y a quelques années ce taux était à 25 fibres au litre d’air il est clair qu’il va être à nouveau prévu à la baisse. Le consortium des médecins a déclaré que les fibres d’amiante étaient cancérigènes donc il nous faut en conclure dans l’absolu qu’une fibre d’amiante est cancérigène.

Une menace minimisée

Les négociations entre la Direction et les élus ont piétiné pendant de nombreuses années. Aucune solution, aucun compromis satisfaisant n’a pu voir le jour. Les élus de toute la France prennent des initiatives pour débloquer la situation. Ils mettent en place le 11 avril 2005 une commission nationale de prévention et de sécurité pour dialoguer avec la direction centrale basée à Paris.

Le 21 juin 2006, cinq questions sur l’amiante sont posées à la direction par les cinq délégués centraux de l’entreprise. Ces questions portent notamment sur les procédures à appliquer sur certains composants contenant de l’amiante et sur la formation. A ce jour, soit pratiquement deux ans plus tard, c’est le silence radio, pas de réponse aux délégués centraux qui font partie du bureau permanent de la nouvelle commission sécurité et prévention du CCE.Des CHSCT de 1997, 2001, 2003, 2005, 2006 démontrent que la direction de la Sécurité Otis France a minimisé un problème de contamination important de fibres d’amiante en déclarant par exemple durant toutes ces années que les « bobines de soufflages » étaient composées d’amiante ciment donc non friable et que le personnel ne courait aucun risque en les manipulant lors des phases d’entretien. Ce n’est qu’en décembre 2007 après la forte pression de la commission et plusieurs analyses faites par des laboratoires agréés dont celui de la CRAMIF (caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Ile de France) qu’elle classe ce produit parmi l’amiante friable.

Il y en a entre 7 et 8 bobines en amiante par contrôleur.
Une trentaine pour une batterie de 4 appareils.
Le technicien intervient à 80% dans cette armoire de contrôle durant sa journée de travail.
L’entretien des contacteurs équipé de bobines de soufflage est à haut risque d’émission de fibres d’amiante, car quand on travaille sur le contacteur on touche
la bobine qui se délite toujours sur le pourtour.

 

Pas de négociation sur une idemnisation

Environ 5% des techniciens d’Otis sont reconnus en maladie professionnelle amiante. Plusieurs plaintes pour fautes inexcusables de l’employeur ont été déposées devant les tribunaux par des employés. Quand la société se fait condamner en première instance, elle fait pratiquement toujours appel ne voulant pas reconnaître sa responsabilité en matière d’amiante. La direction estimant avoir pris des dispositions suffisantes dans ce domaine pour la protection de son personnel.La commission nationale de Prévention et de Sécurité a tenté de négocier avec la direction sur l’aide à apporter à toutes les personnes de l’entreprise reconnues en maladie professionnelle pendant près de 3 ans. Devant le refus d’accorder une aide financière aux malades, les élus d’Otis ont décidé de saisir la justice.  

 

30 juillet : plainte déposée par 5 fédérations syndicales 

Pendant ces trois années, la commission a fait de nombreuses démarches : des expertises confiées à un cabinet d’expertise spécialiste des problèmes que rencontrent les CHSCT et des analyses sur les matériaux amiantés. Les résultats sont éloquents. Certains travaux sur des contacteurs équipés d’éléments en amiante dégagent des centaines de fibres d’amiante au litre d’air. La commission en accord avec tous les élus s’est tournée vers le cabinet d’avocats Teissonière, Topaloff, Lafforgue. C’est au travers de leurs fédérations respectives que les élus ont initié l’action en justice.  Le 30 juillet, les fédérations CGT, CFTC,CFE-CGC, CFDT et FO de la métallurgie ont porté plainte contre X pour mise en danger de la vie d’autrui.

 

Pourquoi le scandale de l’amiante est une fatalité ?

On comprend mieux la problématique de l’amiante, quand on sait que selon des laboratoires d’analyses un gramme d’amiante contiendrait des dizaines de millions de fibres. Sachant qu’elles sont invisibles à l’œil nu, seule la prévention reste efficace. Encore faut-il qu’elle soit sans faille. Nous sommes confrontés à un danger invisible, toutes les fibres d’amiante que l’on respire se plantent dans nos poumons et restent latentes dans notre corps toute notre vie, quelques fois après 20 à 40 ans elles déclenchent des maladies irréversibles.Le vrai scandale de l’amiante tel qu’on le nomme c’est plutôt le scandale de l’argent. Les sociétés ne veulent pas payer. Et le pouvoir de l’argent fausse tout car ce pouvoir rend sourd, aveugle et indifférent, la vie humaine ne fait pas le poids devant cet enjeu financier. Les décisions pour protéger les individus sont prises trop tardivement. La question du possible est celle de la volonté d’une politique de prise en compte des problèmes qui privilégie l’être humain à l’égoïsme des capitaux. Va – t’on en prendre conscience ou est-ce une utopie ?La connaissance parfaite des droits des salariés reste pour l’instant la seule issue. Mais hélas cela est difficile à mettre en œuvre et les travailleurs sont démunis et impuissants face aux pouvoirs et aux moyens de ces entreprises.

Gerard Aymes

CFTC Otis 15 septembre 2008

CFTC info 5

CFTC info 5 dans Ascenseurs lift2 

Le recours croissant des ascensoristes 

aux sous-traitants inquiète les syndicats

 Accusés, depuis plusieurs mois, de pratiquer des prix excessifs et de réaliser des travaux parfois injustifiés, les ascensoristes sont au coeur d’une nouvelle polémique. Les syndicats leur reprochent de recourir à des sous-traitants insuffisamment qualifiés. Ces critiques, qui ne sont pas tout à fait nouvelles, ont redoublé de vigueur à la suite d’un accident du travail mortel, samedi 7 juin à Paris.

Ce jour-là, trois techniciens roumains intervenaient sur l’un des quatre ascenseurs qui desservent les immeubles d’habitation situés au 57-59, avenue du Maine, dans le 14e arrondissement de Paris. Pour une raison encore inconnue, la cabine est tombée d’environ 1 mètre, indique-t-on au parquet de Paris ; le contrepoids se serait également écrasé « dans le fond de fosse », selon un syndicat. Un salarié est mort et les deux autres ont été blessés, précise-t-on au tribunal de grande instance.

Il y a quelques mois, la société Schindler avait été sollicitée pour mettre aux normes les appareils de cette copropriété, comme l’exige la loi Urbanisme et habitat de 2003. L’ascensoriste avait sous-traité une partie des « prestations » à Comas, l’employeur des trois salariés impliqués dans l’accident du 7 juin.

SURCHARGÉES

Créée en mars 2007, immatriculée en France, cette petite entreprise avait déjà été mobilisée par Schindler sur d’autres chantiers. Au 57-59, avenue du Maine, elle avait pris part à la rénovation de deux ascenseurs avant le drame. « La compétence de ses techniciens ne pouvait pas être mise en doute, au vu de ce qu’ils avaient fait », d’après Exxeco, la société chargée de surveiller les travaux. Mais la date de l’accident, elle, pose question : généralement, les opérations de modernisation ne s’effectuent pas le week-end.

Pour les syndicats, ce fait divers met en exergue le développement désordonné de la sous-traitance : surchargées de commandes à cause du surcroît d’activité engendré par la loi de 2003, les quatre majors du secteur (Koné, Otis, Schindler et ThyssenKrupp) appellent à la rescousse des entreprises dont le niveau de compétences laisserait à désirer. Le phénomène tire « vers le bas les conditions de travail et les salaires ». D’après Robert Pelletier, de la CGT, il n’est pas rare de croiser sur les chantiers des travailleurs originaires d’Europe de l’Est ; avec eux, la communication n’est pas toujours aisée car leur maîtrise du français peut être incertaine.

Schindler reconnaît que le recours à des sous-traitants est plus fréquent depuis l’entrée en vigueur de la loi Urbanisme et habitat. Chez Koné, en revanche, la part des travaux confiée à des prestataires extérieurs reste à peu près stable, indique Gérald Roux, directeur général ; le groupe essaie de privilégier les « embauches extérieures ». « Il est plus coûteux de faire appel à la sous-traitance qu’à nos propres troupes », complète M. Roux.

La Fédération des ascenseurs ne dispose pas de statistiques en la matière. Tout en rappelant que la sous-traitance est une pratique courante et « encadrée », elle insiste sur les besoins de main-d’oeuvre de la profession (1 500 personnes par an) et les efforts que celle-ci a déployés pour « engager des programmes de recrutement ». Une formation de technicien ascensoriste a même été ouverte en 2006 dans des lycées professionnels.

Bertrand Bissuel

Information du 16 juin 2008

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